Code de la Route, de ses débuts à nos jours.
Voici un petit peu d’histoire sur le code de la route et le permis de conduire !
Si certaines voies secondaires de circulation routière semblent dater de Mathusalem, le code de la route d’antan pour sa part est aussi vieux qu’Hérode. Nombre de règles de bases sont, dans bien des domaines, antérieures à la naissance du premier engin à moteur. Nous n’en sommes pas revenus au cabriolet, où cette voiture 2 roues poids léger était attelée et tirée par un seul cheval.
Las ceux que nous avons sous le capot n’ont à présent pour autant lieu d’être que sur les circuits automobiles. Ainsi va le code de la route, qui a évolué comme feuille au vent et au gré des courants.
Les balbutiements du code de la route.
Dès ce jour le code de la route pour la circulation attelée, élégamment appelée hippomobile, fut régie par la « loi sur la police du roulage et des messageries publiques ».
S’en est suivie une liste interminable de décrets d’applications.
Dès lors que la liberté de circuler pour ces engins à moteurs « de nature à effrayer les chevaux et à mettre le feu aux récoltes » fut encadrée par une réglementation (à connotations locale, donc restrictive).
Ainsi naquirent 1896 le permis (tel qu’on le connaît ou peu s’en faut) et le certificat pour accéder au droit d’en posséder un (la carte grise quoi !).
Avant c’était l’époque des véhicules à vapeur surtout, ceux à moteurs ont donc changé la donne de la circulation automobile.
Ces machines diaboliques eurent alors obligation, pour avoir le droit de dépasser les 30 kilomètres à l’heure chrono en mains, de détenir un certificat du Service des Mines.
D’où le nom donné aux plaques minéralogiques, Cqfd !
Pour autant, l’heure n’étant pas encore européenne et encore moins au échanges culturels, la Tunisie et l’Algérie se sont vues dotées d’une réglementation spécifique: un amendement de la législation française, née d’un décret un an presque jour pour jour après, précise bien que cette limitation arbitraire ne serait imposée qu’en métropole… fallait voir à pas trop pousser non plus !
Alors, pour leur inauguration ils furent destinés à être installés sur la route reliant Paris et Trouville-sur-Mer, haut lieu de villégiature balnéaire basé en Normandie.
Ensuite, ces panneaux étaient signes annonciateurs des risques liés à l’approche d’un virage, d’un croisement, d’un dos d’âne et d’un passage à niveau.
Enfin, depuis chacun sait qu’ils changent d’orientation, aussi vite que varient les besoins liés à la cause, mais en ces temps de grande avancée technologique la priorité allait aux seuls dangers.
La création du code de la route
Ensuite à cette initiative, diverses associations belges et françaises d’automobilistes se sont ralliées sous son étendard.
Alors, le public en vint rapidement à nommer Code de la Route ce « Décret concernant la réglementation de l’usage des voies ouvertes à la circulation publique », qui prit enfin forme le 1er juin 1909 et donna lieu au « certificat de capacité ».
Finalement, ce décret prit son nom définitif de Permis de Conduire… uniquement destiné déjà pour les conducteurs automobiles âgés de 18 ans et aux plus de 16 ans pour les motocyclettes.
Pour autant il est adapté de façon régulière, eut égard à la prise de conscience liée aux dangers de la vitesse excessive et à la consommation d’alcool (sic).
Moralité avant ça on pouvait picoler à loisir et se griser cheveux au vent sans que personne ne s’en inquiète vraiment. Oups ! C’est grave ça docteur ?
Bref le code de la route a été réécrit et recomposé en 2000, mais de nombreux textes perturbent tout en permanence.
Mieux en 2006 quelqu’un a eu la lumineuse idée d’un le « Code de la rue », qui considérerait le nombre phénoménal d’usagers dans la ville (réservé aux cyclistes et piétons si on vous le demande).
C’est ainsi que pour apporter de l’eau à son moulin (ou de l’essence, mais c’est tout comme) le conducteur français se trouve à ce jour baignant sous mille et une contraintes.
Qu’à cela ne tienne, la sécurité n’a pas de prix et la liberté des uns s’arrête où commence celle des autres. Ouf celle-là est enfin sortie mais, concernant la route et ses pièges, le proverbe est avisé !
Nous espérons que cette histoire sur l’évolution code de la route au fil des âges vous a plu.
C’est peut-être l’occasion de débuter votre étude du code de la route en ligne !
Et si vous avez besoin de plus d’infos sur les différents permis de conduire cliquez sur le lien !